samedi 27 avril 2013

Japan tour Tokyo / Kyoto - Day 3



Dans tous les hôtels ou nous sommes descendus au cours de cette semaine au Japon, je constatais que les chambres étaient très bien insonorisées. Rien pour perturber notre sommeil, les nuits furent plus que revigorantes. Par contre il faut savoir que le soleil se couche très tôt, vers 18h30 et se lève a 5h30. Il vaut donc mieux adopter le rythme des poules. De toute façon, a crapahuter toute la journée comme nous le faisons, il ne nous en faut pas plus pour tomber de bonne heure dans les bras de Morphée.
Petit déjeuner délicieux au Starbuck au pied de l’hôtel (cappuccino à taille normal et bluberry muffin avec cream cheese), sur le chemin de la gare vers les bureaux,  nous observons les Tokioites dans leur routine. Les japonais s’arrêtent prendre un cafe en take-away avant d’arriver au bureau. Ce rituel est décidément devenu international. La tenue est impeccable, le noir et le gris foncé est de rigueur, parfois les dames en trench beige et rarement un chapeau. Se fondre dans la masse à tout prix ! 
Nous constatons aussi qu’en ce lundi matin, bon nombre trainent une valise, en prévision de la semaine à venir qu’ils passeront en centre ville, faute de pouvoir rentrer chez eux tous les soirs. C’est d’ailleurs pour ça qu’existent ces fameux “capsules-hotels”, simples couchettes individuelles à l’image des alvéoles dans une ruche, mais qui offrent tous les produits de toilettes nécessaires. Ces hôtels séparent les hommes des femmes pour assurer discrétion et sécurité.

Avant de sortir et de tout laisser sur la table comme à Singapour, nous jetons un coup d’oeil aux locaux. Ils débarrassent leur table, nous faisons de même. Oui sauf que ça devient un peu plus compliqué à la vue des 5 poubelles prévues dans une optique de recyclage. Devant l’air dubitative et contemplatif des poubelles de JP, la jeune serveuse volé à son secours. Ils sont vraiment toujours très serviables et attentionnés.


En route vers Harajuku pour visiter le temple Meiji-jingu dans le parc de Shibuya-ku, nous décidons de faire le trajet à pied, toujours plus court sur le plan qu’en réalité !


Le parc est vraiment très joli avec des grandes allées et de larges portes en bois (wooden Torii) ouvertes vers le ciel qui marquent l’entrée du temple.

Sur le chemin, deux architectures étranges attirent notre attention. Ce sont en fait des hommages aux cadeaux reçus de pays étrangers: l’un est un empilement de barils de sake, l’autre des tonneaux de vins français avec sur chacun d’eux le nom du domaine.




Comme devant chaque temple, nous trouvons une drôle de fontaine avec de rigolotes petites louches en bois avec lesquelles nous devons nous laver les mains et nous rincer la bouche, une façon de se purifier avec de prier. Je me prête a ce rituel, pour me mettre en condition.


Il y a finalement peu de touristes. En dehors de la saison des Sakura (la saison vient de se terminer), nous ne croisons que des locaux, des étudiants, et le personnel d’entretien .





Dans la cour autour du temple j’inscris un voeux que je dépose dans une urne. 
Notez la façon dont les arbres ont été élagués en arrondi, tout en harmonie avec le lieu.

Et la balade se poursuit dans le parc, le temps est magnifique, comme un doux printemps en France.


Nous nous dirigeons ensuite vers un autre quartier, celui de Roppongi, un quartier réputé pour son architecture moderne et aussi la Tokyo tower qui ressemble a la tour Eiffel (moins grande a la base mais plus haute. 

Le chemin est long, mais nous découvrons, au fil des petites rues, des atmosphères différentes, nous côtoyons les Tokioites dans leur quotidien. A l’heure du déjeuner, les gens sortent des bureaux pour manger. Bon nombre d'entre eux préfèrent acheter des bentos directement dans la rue, "au cul du camion". 
C'est un business qui semble bien marcher vue le nombre de petites fourgonnettes installées a chaque coin de rue. Pour environ Y600 vous pouvez acheter un bento équilibré, bien moins cher que les restos. En plus ça sent bon !

A l'approche du quartier de Roppongi, après avoir traverse un cimetière (bien moins tristounet qu'en France), dans la rue Gaien-higasi dori, nous décidons de déjeuner dans un petit resto en sous-sol. Cadre dépouille et 3 formules uniquement pour le midi. JP choisi le bento du jour (riz- sashimi de thon - poulet - soupe miso - tofu en feuilles - pickles - galce au thé matcha) et moi un Oyako don (bol de riz vinaigre avec du poulet et des oeufs brouilles - soupe miso - salade de chou blanc - pickles). Service agréable comme d'habitude (prix pour 2 ~ Y2600).

Arrivés à destination, quelques buildings sont effectivement design mais nous sommes plutôt décues. Et la Tokyo Tower est encore bien loin. Nous décidons de rentrer, et en métro cette fois.

Pause bien méritée à l'hôtel. Nous rechargeons nos batteries pour mieux ressortir le soir. Au programme le quartier de Chibuya pour voir le fameux passage piétons bondé de monde à la sortie des bureaux.


Désormais un peu plus à l'aise avec le métro (il nous faudra cependant suivre de nombreux couloirs et remonter 4 niveaux pour refaire surface - on comprend maintenant pour quoi les dames ne portent pas de talons aiguilles - il est courant de faire 300 à 500 mètres lors d'un changement de lignes), nous trouvons la sortie qui nous mène directement sur le carrefour mythique.
Nous sortons sur la place ou se trouve la statue du chien Hachiko, qu'on n'a d'ailleurs même pas vu tellement la place était bondée; des jeunes partout (il parait que c'est leur point de ralliement), ça grouillait de monde. 


Attention les feux tricolores passent au rouge, les voitures s'arrêtent, 3-2-1…, les piétons se lancent et c'est comme dans les films: les masses se croisent en long, en large, en travers, sous les écrans géants déversant les publicités sonores. On en a plein les yeux et les oreilles. Ce n'est pas assourdissant, mais bien vivant. On se plie alors aussi au jeu, nous traversons et nous suivons les autres dans les ruelles animées, pleines de bouteilles et grands magasins, enseignes connues ou non. 
Des rabatteurs du soir s'époumonent dans leurs cônes pour attirer le client en quête de nourriture. C'est vrai qu'a première vue, je ne me serais pas doutée qu'il y avait des restaurants au 3eme étage ou 2eme sous-sol. Des lolitas japonaises s'achètent des collants voyants et des accessoires pour parfaire leur look.

Nous cherchons un endroit ou diner. Pas forcement japonais pour ne pas se lasser trop vite du riz (il faut tenir la semaine). Nous croisons une boulangerie française "Voiron" réputée. Finalement nous testons un fast food japonais, le "Freshness burger". L'endroit est un peu limite quand on connait les standards ici, et en plus c'est fumeur. Car au Japon, les restaurants ne sont pas considères comme des espaces publiques, donc c'est au propriétaire de décider s'il veut rendre sont établissement fumeur ou non. Par contre les rues sont des espaces publics, donc il est interdit de fumer dehors (et d'ailleurs c'est pour cela que des zones réservées avec des cendriers ont été aménagées un peu partout dans les rues, parfois avec une cloison en Plexiglas).
Bref au menu hamburger et potatos; verdict: vraiment pas terrible pour le prix !! Le steak semble coupe au soja, mais ça vaut mieux que de la viande faite d'os et de peau de poulet broyés. A noter la taille des portion, toujours plus petite que dans les autres pays. En général les japonais mangent plus sain, avec un choix de produits de grande qualité, très peu de friture (hormis les tempuras, mais elles ne sont même pas grasses !) et en petites portions.

Il fait un peu froid ce soir, avec du vent, alors retour a l'hôtel. Mais pour finir sur une touche sucrée, je me laisse tenter par une crêpe fourrée a la chantilly et aux fraises, en take-away. Un régal ! Malheureusement je n'ai pas pris de photo, mais ça ressemble à ça.

A noter que pour passer la commande, il faut payer dans une machine, sélectionner la crêpe choisie et remettre le ticket à la serveuse. (d'ailleurs la serveuse s'en est chargée pour moi, tout était écris en japonais). On peut retrouver ce système dans bon nombre de restaurant, notamment les restos rapides de ramen.

A l'hôtel, un dernier verre nous permet de profiter de la vue qu'offre le bar dans une ambiance très zen, avec une vue sur les tours illuminées. Autre particularité, ces eclairages aux 4 coins des buildings et a plusieurs étages, sortes de gyrophares rouges clignotant; certainement pour éviter le crash des avions. Bon ok sur le principe, mais ça fait un peu paranoïaque tout de même.

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