Ce matin départ de notre Shinkansen à 11h03 à la gare de Tokyo. Nous avons donc du temps devant nous, mais avec le soleil levé aux aurores et l’excitation, nous sommes prêts dès 9h. Apres le check-out, nous prenons la Chuo line pour rejoindre la Tokyo station.
Dans le wagon, JP pique soudain un fard lorsqu’on se rend compte que nous venons de sauter dans un wagon uniquement réservé aux femmes entre 7h30 et 9h30…et il n’est que 9h15. Un bref regard aux autres passagers; effectivement JP est l’unique représentant de la gente masculine. Mais pas de regard accusateur de la part des dames, donc pas de souci. Mais l’énergumène fautif est bien soulagé à la descente du wagon !
Sur le quai, le train arrive en gare. Nous faisons la queue sur la bande prévue à cet effet. L’équipe de nettoyage arrive, toutes en rose. En 5 min elles nettoient les sièges, changent les tissus sur les repose-tête, font pivoter les sièges dans le sens de la marche. A bord, nous avons plus de place que dans notre TGV. A peine le train démarre que le chariot des boissons et snacks passe et tous sortent leurs bentos.
Au bout d’une demi heure, nous apercevons le mont Fuji au loin. Le paysage est verdoyant et vallonné. En 2h45 nous atteignons Kyoto. Nous prenons un taxi pour allier jusqu'à l'hôtel, tout propre et kitchouille avec de la dentelle sur les repose-têtes.
Puis nous atteignons le temple de Chion-in en traversant un joli parc.
Il reste encore quelques sakuras en fleurs. Les marches pour accéder au temple sont très hautes, étonnant vu la taille des japonais. Chaque bâtiment est toujours harmonieux, avec un soin particulier pour la végétation autour.
La balade se poursuit par le parc Maruyama et les ruelles attenantes. Nous croisons des dames d'un certain âge habillées en kimonos, des jeunes hommes musclés qui tirent des voiturettes traditionnelles pour promener les touristes. Certains promeneurs s'arrêtent dans des salons de thé pour déguster des desserts (d'ailleurs vraiment délicieux, légers et peu sucrés).
Je remarque à ma grande surprise "La pâtisserie des rêves" de Philippe Conticcini, insolite dans ce quartier traditionnel.
Retour dans la grande rue commerçante et animée de Kawanamachi Dori pour quelques achats. Une pause à l'hôtel, puis nous ressortons pour diner vers 20h30, ce qui est tard ici, les japonais mangent plutôt vers 18h. Il n'est pas rare de voir certains restaurants fermer vers 21h.
Nous choisissons au hasard un restaurant à sushis. Pas très grand, quelques tables et le comptoir d'ou on peut voir les sushi-men jouer de leur couteau. La carte est en japonais encore une fois. Nous sommes les seuls "blancs" et je devine que c'est plutôt un repère d'habitués. Nous commandons soft, c'est a dire une paire de sushis au saumon et une au thon. Le sushi-man a un petit sourire en coin vers son collègue, l'air de se moquer de ces 2 touristes qui ne se risquent pas à des choses plus exotiques.
Les sushis sont énormes, c'est à peine si on distingue la boulette de riz sous le poisson. Le poisson est épais, gouteux, fondant, délicieux, ultra frais: une pure merveille, jamais mangé des comme ça !
Les autres clients tentent des choses plus osées comme de l'anguille, des oeufs de saumon, des crevettes décortiquées encore vivantes (malgré les contorsions de la crevette qui ne semblait pas d'accord, le cuistot ne s'est pas laissé intimider).
Fin de soirée en dégustant une glace. En général chaque resto est spécialisé: sushis, ramen, tempuras, kaiseki (menu traditionnel) et desserts, cafés (western food) et les boulangeries à la française. Nous en avons trouvé plusieurs à Kyoto et les croissants sont à la hauteur de ceux de France !
Concernant les sushis, nous avons fait la meme Remarque: peux de riz et bcp de poisson delicieux; un vrai regal.
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